Le 01 mars 1992 est organisée la première élection
multipartite qui voie l’entrée du RDPC, de l’UNDP, de l’UPC tendance KODOCK
ainsi que du MDR à l’Assemblée Nationale avec respectivement 88, 68, 18 et 6
députés. Le SDF boycottera ces élections. 7 mois après, soit le 11 octobre 1992
fut organisée les premières élections présidentielles multipartites avec un
score étriqué entre le Président Paul Biya, 39,9% de voix FRU NDI 35,9% de
voies, chiffres officiels tandis que FRU NDI revendiquait la victoire. Il s’en
suivit de bruyantes revendications de la victoire dite volée par le SDF
auxquelles le pouvoir répondit par une répression en mettant la région de
Bamenda en état d’urgence. Malgré ces tensions une loi constitutionnelle, celle du 18 Janvier 1996, censée reprendre au sein de la loi fondamentale du pays toutes les avancées ou améliorations opérées depuis la fin de l’année 1990 fut adoptée lors d'une tripartite pendant laquelle le SDF claqua les porte .
L’année 1997 débute donc sur fond une crise politique majeure entre le parti au pouvoir et les partis de l’opposition, les leaders de l’opposition appelant au boycott de l’élection présidentielle prévue le 12 Octobre 1997. la colère gronde au sein de l’opposition et le spectre de nouvelles « villes mortes », voire d’une guerre civile se fait sentir. Plusieurs rumeurs circulaient alors, le Président Jacques Chirac, disait-on, se serait entendu avec Bello BOUBA MAIGARI pour débarquer manu militari le Président BIYA (meilleur élève de Mitterrand) dont les services spéciaux s’apprêtaient dans le même temps à écraser l’opposition. Le bain de sang était inévitable. L’on disait qu’une milice à la solde des français avait pénétré la forêt de YOKADOUMA et marchait vers la capitale. Le Sous-préfet de YOKADOUMA d’alors qui connaissait Moïse Albert NJAMBE après avoir envoyé des signaux de détresse au Commandement militaire de la Province de l’Est à Bertoua et au Gouvernorat de l’Est, sans suite immédiate, pris contact avec Moïse Albert NJAMBE, crédible à ses yeux pour faire passer le message à la haute hiérarchie. Ce qui fut fait. Certains disaient que c’étaient des BAGNAMUNYENGUE (rebelles congolais) en perdition qui s’étaient retrouvés sur le sol camerounais.
L’année 1997 débute donc sur fond une crise politique majeure entre le parti au pouvoir et les partis de l’opposition, les leaders de l’opposition appelant au boycott de l’élection présidentielle prévue le 12 Octobre 1997. la colère gronde au sein de l’opposition et le spectre de nouvelles « villes mortes », voire d’une guerre civile se fait sentir. Plusieurs rumeurs circulaient alors, le Président Jacques Chirac, disait-on, se serait entendu avec Bello BOUBA MAIGARI pour débarquer manu militari le Président BIYA (meilleur élève de Mitterrand) dont les services spéciaux s’apprêtaient dans le même temps à écraser l’opposition. Le bain de sang était inévitable. L’on disait qu’une milice à la solde des français avait pénétré la forêt de YOKADOUMA et marchait vers la capitale. Le Sous-préfet de YOKADOUMA d’alors qui connaissait Moïse Albert NJAMBE après avoir envoyé des signaux de détresse au Commandement militaire de la Province de l’Est à Bertoua et au Gouvernorat de l’Est, sans suite immédiate, pris contact avec Moïse Albert NJAMBE, crédible à ses yeux pour faire passer le message à la haute hiérarchie. Ce qui fut fait. Certains disaient que c’étaient des BAGNAMUNYENGUE (rebelles congolais) en perdition qui s’étaient retrouvés sur le sol camerounais.
Toujours est-il qu’une atmosphère lourde de menace et de risque de conflits armés pesait sur le Cameroun. Moïse Albert NJAMBE se lança dans la bataille pour éteindre le feu qui couvait. Il avait été témoin des pertes matérielles et humaines des villes mortes et savait que si cela s’embrasait, c’est l’avenir de la Nation qui serait en jeu.
Le Président de
la République était en train de clôturer sa campagne présidentielle sans la
participation ni du chef de l’opposition, NI John FRU NDI, ni de Bello BOUBA
MAÏGARI. Prononcé le nom de FRU NDI à Yaoundé vous exposait carrément à un
harcèlement voire à une répression policière. Vous présentez comme venant de
Yaoundé pour rencontrer FRU NDI à Bamenda vous exposait à un lynchage public
par ses « vanguards » sorte de milice militante chargée de protéger
FRU NDI et les militants les plus faibles dont certains disait-on avaient été
enlevés et torturés par les forces de l’ordre. On gardait également les
séquelles des six morts du lancement du SDF. Descendre dans la cuvette de
NTARINKON (quartier de FRU NDI) à Bamenda et parler de dialogue avec BIYA était
quasiment un suicide. À ETOUDI, l’entourage du Président était allergique et
épidermique au prononcé du nom Bello BOUBA MAÏGARI et pour cause, malgré sa
présence à l’Assemblée Nationale, les caciques du régime dormaient l’œil
ouvert, la main sur la gâchette pour ce dernier que l’on ne dédouanait pas
totalement de son rôle lors du coup d’Etat manqué d’Avril 1984.
![]() |
FRU NDI President SDF prenant congé de NJAMBE |
C’est dans ce
contexte, pleins de danger que le « médiateur indépendant ses hates » ainsi
baptisé plus tard par la presse s’engagera dans le chaudron pour essayer de
faire la paix.
la suite dans " Cameroun: L'esclave de la Republique et les secrets d'Etat"
contact pour commander gagaminetusais@gmail.com
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consuter aussi le blog www.sosdialogue.centerbog.net / en développement
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