lundi 20 mai 2013

Njambe moise Albert: pour une armée africaine citoyenne


Njambe moise Albert: pour une armée africaine citoyenne

Dr Njambe Moise Albert remettant un don à la gendarmerie Ivoirienne
Sous la godasse des hommes politiques, les relations en Afrique entre les forces de l’ordre et les populations ne cessent de se détériorer au jour le jour. Une situation qui génère un état larvé par d’insécurité permanente. Comment y remédier ? « Sos Dialogue » a trouvé une alternative à …Abidjan. Reportage
Les futurs officiers de l’école Nationale de gendarmerie à vocation régionale (ENVR) d’Abidjan en République de cote d’Ivoire en sont encore à cogiter sur les propos leur tenu le 10 décembre dernier au cours d’une conférence de presse sous le thème : « Maintien de la paix et lutte contre la grande criminalité : quel défi pour une armee et une gendarmerie citoyenne dans un monde en pleine mutation » par le docteur Moise Njambé, président de l’ONG à vocation Internationale « Sos Dialogue » dans leurs installation de cocody.
Les raisons de leurs cogitations s’expliquent par le caractère nouveau du discours qui leur a été prononcé. En effet, au lieu des termes récurrents leurs glanés par leurs hauts responsables ou encore les chefs d’Etats du style : « vous devez maintenir l’ordre par tous les moyens ! » ou encore « soyez fermes et sans Etats d’âme ! »… le docteur Moise Njambé leur a suggéré d’être non des instruments d’un digirisme  désuet dans un monde en pleine mutation mais surtout « des agents de maintient de la paix », dépouillés d’un libertinage barbare et beaucoup plus proche des populations. Autrement dit, de ne pas être des agents qui se font respecter par la peur et la crainte des populations et ayant pour seul langage, la matraque et l’arme. D’autant que, le gendarme et la population appartiennent tous à la même société. Les citoyens donnants mandats aux gendarmes, eux –mêmes citoyens. Ce qui en appelle à une co-pénétration des uns des autres pour la résolution efficace des problèmes de la cité. De ce point de vue,  docteur Moise Njambe a préconisé le dépassement de la notion de  « gendarmerie de proximité » qui caractérise la grande « muette » en Afrique et dans le tiers monde en général. Selon le président de « Sos Dialogue », s’adressant aux futurs officiers d’une dizaine de pays africains enregistrés à l’ENVR quatrième promotion
Moise Alvert Njambe et la 4ième Promotion de L'ENVR àAbidjan
la notion de proximité renvoie et véhicule l’idée « deux mondes à part » qui se côtoient mais ne se touche pas ; peuvent s’aimer ou pas ; se faire la guerre ou non….or l'armée est une partie de la nation  A ce dernier, il faut substituer la notion de  « citoyenneté »  d’où la notion de «  gendarmerie citoyenne » qui sous tend le devoir du citoyen à aider les gendarmes dans leur tâches autant que ces derniers remplissent leurs devoirs de citoyens. D’où la justification du défi « d’une gendarmerie citoyenne dans un monde en mutation » comme la clé de maintien de la paix. Aussi le docteur Njambé à t-il demandé aux gendarmes « d’affiner leurs méthodes dans la mission leur assigné » afin qu’il ne soit plus perçus par les populations comme « des forces de l’ordre » selon l’expression consacrée qui a cours en ce moment mais comme « des forces de maintient de la paix ». Il leur a recommandé également d’avoir comme livre de chevet, « la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen » parce que c’est un droit acquis de l’humanité qui se situe au dessus de toutes les lois, de toutes les constitutions ».
Cette notion de citoyenneté va au dela de la gendarmerie pour concerner la totalité nos armées africaines dans leur ensemble. Effet  selon l’orateur du jour l’armée et la nation forment un tout. Et une armée citoyenne en peut en aucun cas se retourner contre son peuple par ce que tel dirigeant politique ou tel autocrate qui  gouverne le pays en fait la demande. Philosophiquement, politiquement et même dans la pratique cela est indéfendable a dit Dr. Njambe. L’homme sur qui vous titré c’est votre frère. Il n’est pas armée, il revendique du pain, la transparence dans la gestion des affaire  publique, la démocratie véritable exempt de ruse et d’apparence, le respect des droit de l’homme, le devoir de rendre compte, la bonne gouvernance , l’etat de droit. Le massacrer s’il n’est pas violent est un crime contre son peuple. Lui arroser de l’eau alors qu’il marche paisiblement pour exprimé son opinion et sans rien casser est indigne.  Armée et nation doivent avoir les mêmes idéaux de paix de sécurité  de développement et de démocratie. Cela signifie que les citoyens doivent épauler l’armée dans ses missions de défense et de sécurité qui sont une affaire de tous et de chacun.
Moise Albert Njambe remettant les atributs de la paix à un  policier
C’est pourquoi dans mon pays au Cameroun, autant j’ai aidé  les politiques à s’entendre avec plus ou moins de succès, autant face à la grande criminalité, aux violation des droits de l’homme et à la corruption j’ai mobilisé plus de 10 000 personnes pour marcher à Yaoundé et prés de 20 000personnes dans le reste du pays.  Qu’il faut une armée africaine unique pour une citoyenneté africaine unique pour éviter des conflits entre armée africaines qui font autant de morts qui Afrique c’est cela qui permettra à l’armée africaine se réconcilier avec son peuple. C’est le  sens du double Album de la paix auquel 77 musiciens ont donné leur voix.
Au terme de cette conférence fort applaudie, le Gandhi Camerounais, le  président de « Sos Dialogue » a remis aux futurs officiers africains, un lot d’équipements sportifs comprenant les jets de maillots, des ballons football, de handball de valeur de 2 million de Fcfa pour leur conditionnement physique.
La nation N°67 du 28 décembre 2001 Abidjan Cote D’ivoire

dimanche 19 mai 2013

MOÏSE ALBERT NJAMBE ET LES HEROS SACRIFIES POUR L’INDEPENDANCE ET L’UNITE DU CAMEROUN


MOÏSE ALBERT NJAMBE ET LES HEROS SACRIFIES POUR L’INDEPENDANCE ET L’UNITE DU CAMEROUN

Cette posture anti-violente en politique, lui vient de sa grand-mère maternelle NGO NKOLO Hermine qui a perdu deux de ces fils NKEN Kléber et MIMB Moise liquidés dans les luttes pour l’indépendance en 1960. L’histoire dont les témoins oculaires sont encore en vie raconte qu’alors qu’il était bébé,  il a enlevé pour être protégé à partir des 10 heures par les troupes de son oncle MAKANDE PUT maquisard en forêt BABIMBI. Ce dernier avait lancé une offensive et une attaque contre l’armée française à l’école publique de MABONDO où sa mère NGO NJAMBE Marie enseignait. La mère et l’enfant ont été rendus à Leur communauté à 20 heures après la déroute de l’armée française soldée par la mort de deux officiers et plusieurs militaires noirs de l’armée. Par ailleurs enfants à l’école primaire de BAFANG dans les années 70, il a été traumatisé par de nombreuses têtes de maquisards découpés et placés par les soldats dans certains carrefours et au marché le long du chemin de l’école.
Une autre expérience traumatisante fut l’enlèvement de son oncle BIHENG Salomon, Directeur d’une école à FOMOPEA aux environs de Dschang dans la Menoua au début des années 1960. Il raconte alors à l’enfant âgé de 10 ans comment un matin, les troupes de Maquisard revendiquant l’indépendance de SINGAP Martin, envahirent la localité et après des combats âpres avec les troupes de l’armée tchado-française, ces dernières furent mises en déroute. Père BIHENG, ces deux enfants d’alors, sa femme et sa mère furent emportés comme otages dans le maquis. Le maître d’école, BIHENG Salomon découvrit alors l’agilité et le professionnalisme du chef de maquis SINGAP Martin qui avait réussi à créer un village sous-maquis au nez et à la barbe de la soldatesque française, avec la complicité des villageois de la zone FOMOPEA. Les camps d’entrainement étaient installés, les entrainements réguliers, les maquisards étant coachés comme des troupes d’élites. Tous les fonctionnaires otages étaient incorporés d’office comme troupes de combat sous maquis, après un endoctrinement pertinent quoique sommaire sur la nécessité de la revendication de l’indépendance immédiate et de l’unité du Cameroun anglophone et francophone. Monsieur BIHENG Salomon découvrit toutefois une faille dans cette organisation sous maquis : 90% des troupes étaient illettrées, aussi se faisaient-ils prendre dans des traquenards par leurs agents de liaison, véritables agents double. En général, on découvrait le supposé traitre plus tard et il était fusillé. Parfois, l’on ne le découvrait pas ou on le découvrait tard et des dizaines de combattants tombaient dans le traquenard et étaient tués. Aussi BIHENG fit une proposition à Monsieur SINGAP : « Nous revendiquons l’indépendance et l’unité du Cameroun. Cette cause est juste. En supposant que cette indépendance soit obtenue ou que cette génération et vous soyez tués, qui va continuer le combat à l’ONU et dans quelle langue? Si vous n’êtes plus là ne sacrifier pas vos enfants. Si l’indépendance est acquise, vos collaborateurs doivent être formés pour gérer les affaires du pays, chacun à son niveau. Il faut donc une école. » Le chef de maquis SINGAP accepta illico presto la proposition et dispensa BIHENG d’aller au front, une école ambulante sous maquis fut créée. Ambulante parce qu’au fur et à mesure des attaques de l’armée, ce village se déplaçait avec quelques pertes, mais se regroupait toujours. En six mois presque tous les combats savaient tenir un dialogue en français. Les enfants savaient lire et écrire. Mais maître BIHENG s’étonna également de la médecine de guerre à base de nos herbes et de son efficacité. Ils voyaient les guérisseurs traditionnels faire de la chirurgie au couteau in vivo sans anesthésie sur des combattants grièvement blessés et en général avec succès. Puis six mois après tout s’écroula. Le camp SINGAP fut envahi par des centaines de soldats qui tombaient du ciel, progressaient sur terre, par des bombardements au napalm effectués par deux hélicoptères pilotés par les blancs. Maquisards, femmes, enfants, vieillards, beaucoup furent massacrés. SINGAP Martin ordonna à ce qui restait de ses hommes de déguerpir sous le feu nourri. Tout le long du séjour de ce maquis, gris-gris, amulettes et scarifications étaient donnés ou administrés à tous les habitants de ce maquis dans le but de leur assurer l’invincibilité face aux balles et l’invisibilité. BIHENG Salomon avait toujours renvoyé sa cérémonie de blindage, sans en donner les motifs. Aussi lorsque le camp se déplaça SINGAP avertit tout le monde qui n’était pas blindé qu’ils étaient à la merci des balles ennemies et périront surement. Aussi BIHENG choisit-il de rester avec quelques uns. Trois expatriés et une quinzaine de parachutistes atterrirent armes au poing pointés sur BIHENG et d’autres otages restés sur la cour brandissant des morceaux de drap blanc. Ils furent mis sous protection de l’armée et attendirent 24h  après une longue marche  pour être évacuer dans des camions. Il apprit plus tard que les rescapés blindés de la troupe de SINGAP furent également tués pour la plupart. Le patriote nationaliste SINGAP ou le maquisard bandit comme vous voudrez, en tout cas, l’une des voix de revendications de l’indépendance immédiate et de l’unité du Cameroun avait réussi à fuir avec quelques lieutenants.
Ces récits ont forgé le patriotisme de Moïse Albert NJAMBE, lui ont fait prendre conscience des dégâts de la guerre et surtout ont déterminé son engagement pour le dialogue, la médiation et la paix. Ce sont ces événements historiques qui l’ont déterminé à servir dans les villes mortes comme une sorte de croix rouge privée.

mercredi 15 mai 2013

Albert Moïse Njambé lutte contre la misère et le grand handicap



 Albert Moïse Njambé lutte contre la misère et le grand handicap



Ce n'est pas pour demain, le jour où l'on va cesser de parler de Albert Moïse Njambé, le désormais très célèbre président de l'Association S.O.S Dialogue, tellement il défraie ces derniers temps, la chronique de l'actualité nationale. Positivement, bien entendu. De son action citoyenne pour la dénonciation de l'insécurité, à la récente descente sur Bamenda dont le but était de venir moralement et financièrement en aide aux handicapés et autre déshérités en passant par les condoléances de S.O.S Dialogue à la communauté française, son action remarquable qui a conduit à apaiser les populations de Douala au plus fort de l'affaire dite des neuf disparus de Bépanda sans oublier l'octroi des bourses  à une centaine de jeunes Camerounais, élèves et étudiants ou encore bien d'autres actions que l'on ne peut énumérer toutes ici, l'on note une triple et noble constante : A. Moïse Njambé veut réapprendre aux Camerounais ou bien à ce qu’on l'on appelle la « société civile », le devoir de solidarité, la joie qu'il y a à partager le bonheur avec ceux qui désespèrent, la volonté d'aider.
Pour ne plus revenir à ses actions précédentes dont nous avons, en leur temps, fait large écho dans nos colonnes, il est à noter que le don d'une somme de six millions et demi de francs CFA aux handicapés de la province du Nord- Ouest dans les localités de Bello, Mambu et Bamenda est allé droit aux cœurs de ces marginalisés et des observateurs comme c'était le cas le mois dernier quand il a offert trois millions aux victimes des inondations de Limbé.
Cette fois-ci, trois millions ont été remis par SOS Dialogue à la section provinciale pour le Nord-Ouest de la Fédération Nationale des  Handicapés du Cameroun, deux millions au Centre de Réhabilitation de Mambu à Bafut et 1,5 millions du Centre des Jeunes Aveugles et Sourds Muets de Bello, a de réduire le large gouffre qui s'est méchamment interposé entre ceux qui respirent le bonheur et ceux qui y aspirent comme ce nourrisson de quatre mois au nom évocateur de Espéranza issu d'une mère déficiente mentale pour l'entretien duquel Albert Moïse Njambé a débloqué la somme 100 000FCFA.
Njambe un homme du peuple
Maintenant que M. Njambé se pose en libérateur des pauvres, il reste que ceux qui bénéficient de ses bienfaits en fassent un usage rationnel, notamment ces organismes qui les perçoivent au nom des déshérités. Car, pour une fois, il faudrait que les Camerounais oublient cette manie qui consiste à « se sucer d'abord le doigt » quand ils reçoivent un don ayant pour but de servir la collectivité. Reste aussi que nos compatriotes aisés emboîtent le pas au leader de  S.O.S Dialogue. Il n'est jamais trop tard. Surtout s'il faut imiter quelqu’un qui lutte pour le salut de l'humanité.
Au cours des grandes rencontres de la Tribune de l'Est qui se sont tenue le 3 Août dernier, le président de S.O.S. Dialogue invité à la rencontre a dû compatir aux multiples difficultés qui entravent le développement de la province de l'Est. Il a présenté cette province comme la plus vaste du Cameroun par ses 100 000 km et plus. Selon lui cette province sur le plan géomorphologique fait partie du complexe de base de l'Afrique Centrale. Il a ainsi plaidé pour que cette province marginalisée au plan du développement retienne désormais l'attention des décideurs.
Hector NANA
Soleil d’Afrique n°104 du 8 Août 2001 




Dr NJAMBE MOISE ALBERT UN HEROS OUBLIE?



                               http://www.yenoo.be/comment/reply/19983#comment-form


Dr NJAMBE MOISE ALBERT UN HEROS OUBLIE?
(reprenons et retouchons un article publié en Belgique par Yenoo)

Moise Albert Njambe
Esclave de l’Afrique et fidèle à sa patrie, le Dr. Moïse Albert NJAMBE reste toujours obsédé de son combat pour les grandes causes, contre la misère et la corruption.
Au moment où se dessine la nouvelle donne socio-politico-économique du Cameroun, ils sont nombreux, les Camerounais qui nous appellent pour solliciter des nouvelles d’un des compatriotes qui a apporté sa modeste contribution à la stabilité, la paix et les avancées démocratiques du Cameroun contemporain.
Résidence NJAMBE  surnommé " le chateau de la paix" dans son village
On sait que l’Afrique est parfois capricieuse vis-à-vis de ses Héros. Mais le peuple n’en oublie aucun et souhaite que l’histoire immédiate veille à ce qu’aucun ses héros ne soit oublié. Loin de son magnifique château baptisé « Château de la Paix » dans son village à NKOM, le Dr Moïse Albert NJAMBE passe depuis bientot 4 ans, silencieusement ses journées dans son appartemente nt résidence à Bastos à Yaoundé où il habite sans discontinuité depuis bientôt 20 ans. Il médite sur l’avenir du Cameroun qu’il veut radieux et ne croit pas un seul instant à l’ingratitude de la république, à laquelle il a consacré sa jeunesse, sa fortune, sa force de travail et de médiation.
L’enfant des grandes écoles d’affaires les plus puissantes  du monde et du Cameroun  (diplômé de l’ESSEC, première grande école de commerce du Cameroun avec un mémoire appelé à l’époque la « Bible des PME » et noté 19,5/20 à sa sortie, premier finissant du MSC de HEC de Montréal, la troisième grande école à être créée en Amérique du nord après HARVARD, l’école qui forme l’élite de affaires et ministres québécois dont le célèbre ministre des finances Jacques Pariso), il est le premier Noir avec un monsieur  FOUDA Henri à y être admis en Master de Sciences en Gestion.
Diplômé spécialisé de HARVARD en finances, celui qui est appelé affectueusement le « Dr des Pauvres » est, mais surtout, le premier Camerounais à avoir ouvert avec succès l’opération formation des formateurs, des enseignants d’université à L’ESSEC. Il a formé de nombreux étudiants devenus des grands administrateurs tant dans le privé que dans le public aussi bien à l’ESSEC qu’à l’Inset avant de dévouer sa carrière au pauvre. Succès duquel plusieurs professeurs d’université ont été formés par la suite.



Ce n’était pas pourtant simple. Vice Major de l’ESSEC à sa sortie, c’est ZAMBOU SOLEKO du temps du feu Henri BANDOLO qui déniche la perle rare. « Chercher moi les sortants de votre promotion » avait-il demandé au Directeur de l’époque.

un pavillon du chateau de moise njambe à son village
Billet d’avion à l’appui et cachet d’autres commodités, il fera de Monsieur Njambe cadre à la SOPECAM. Quelques temps après, Monsieur NDIORO A MOUMBOCK alors Directeur de l’ESSEC, son ancienne école, le débauche pour une bourse au Canada ouvrant ainsi l’opération formation des formateurs.
Parti à deux au Canada, il fallait choisir à fin des études de rentrer ou de rester et jouir de la belle vie. Son camarade choisira de rester en épousant une Canadienne. Il dirige aujourd’hui l’une des plus grandes fortunes Bancaire des Etats-Unies en tant que Vice Président chargé de la fortune. Tous ses promotionnaires québécois et de HARVARD n’occupent pas moins que le poste de Président des sociétés d’Etat ou privées dans le monde et particulièrement aux USA et au Canada .
Respectueux des libertés d’autrui, baptisé protestant et élevé par une famille écartelée entre protestants, Témoins de Jéhovah et Église dite réveillée, il choisit la voie du dialogue inter-religieux et se voudrais à la fois animiste, catholique, Protestant et musulman, religions qui lui ont discerné de nombreux prix et encouragement pour son appui à leur égard.
Sportif dans sa jeunesse et passionné de sport, il devient actionnaire de l’ancienne Tonnerre, et a financé plusieurs fois le Dynamo Club de Douala.
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Passionné de la musique engagée pour le développement, il a commis un double album, "Africa For Peace", confectionné par 77 artistes musiciens de 15 pays d'Afrique et de 4 régions du Monde. Et son action a été célébrée par les musiciens du monde entier dont le non moins célèbre journaliste Claudi Siar de Radio France internationale.
Aujourd’hui de nombreuses questions taraudent notre esprit. Où est passé le Dr. Njambe ?


Dan son pays le Cameroun qu’il a soutenu sans réserve le processus de démocratisation et les revendications populaires en protégeant et soignant les enfants de la rue blessés par des forces de l’odre dont il essayait de tempérer la violences. De même récusait il la violence des jeunes désespérés et incontrôlés des « villes mortes » qui allumaient tout, incendiaient les voitures, dégradaient les pavés et le goudron, bref, revendiquaient leur droit à la démocratie par la violence.
Il contribua à l’apaisement sociopolitique et à la detente politique par la mediation et initiatia la négocia
tions entre le pouvoir RDPC et le parti de l’opposition UNDP qui entra au gouvernement  en I997; il mis en contact et introdusie  M. HOGBE NLEND, sur sa demande, auprès du pouvoir avec pour résultat introduction de l’intéressé au gouvernement en 1997; il initia des négociations entre le pouvoir RDPC  et l’opposition SDF avec pour résultat démarrage du Dialogue entre les deux partis qui se poursuit aujourd’hui. On ne saurait oublié l’affaire des neufs tué de bepanda ou il apportera son soutien moral matériel et financier au famille en dépassionnant le debant et en demandant que justice soit faites au cameroun et non ailleurs .

il financera de sa poche entre autres :
 la promotion culturelle et à la survivance du legs civilisationnel ancestral camerounais ; appui au NGOUON BAMOUN  (FOUMBAN) ; subvention à l’association musulmane AN-NOUR lumière de la Briqueterie- Yaoundé  Passionné de la musique engagée pour le développement, il a commis un double album, "Africa For Peace", confectionné par 77 artistes musiciens de 15 pays d'Afrique et de 4 régions du Monde. Et son action a été célébrée par les musiciens du monde entier dont le non moins célèbre journaliste Claudi Siar de Radio France internationale.ces musiciens celebrait son action pour la Promotion de la paix et du dialogue, dénonçaient les guerres et la misère en Afrique, prônaient l’union africaine et la monnaie unique. 
Il organisera, du jamais vue au Cameroun une marche de plus de dix mille personnes pour la promotion des droits de l’homme contre l’insécurité et la criminalité et la corruption à Yaoundé
Dr Njambe hanrangueur des foules
 en réaction à de nombreux crimes notamment l’assassinat d’une ressortissante françaises;
Plus d'une dizaine de personne à l'appel de njambe
 En appui à l’éducation  il octroira  de bourses à travers l’opération BBC (bourse- Bic- cahier) jury présidé par l’Office du Baccalauréat du Cameroun et les dix délégués provinciaux de l’éducation ; construira des salle de classe en  sept  jours une salle de classe et lancera l’opération à l’école publique d’AWAE à MBALMAYO  pour protester contre la corruption et les carrence dans ce secteur; équipera le lycée de lycée de BALATCHI  en  informatique et livres de terminale,
Il lancera de nombreuse opération  Savons-Pétrole- Nourritures pour soulager la population affamées de la  misère.
Njambe un homme du peu

ple
Il financera handicapés à travers l’ONG SOS DIALOGUE sur fond propre :
l’école  des  Sourds-muets et aveugles de Belo Center Bamenda, le centre des handicapés des sœurs catholiques de saint Joseph de BAFUT,  les handicapés du Nord-Ouest, financement de l’association des handicapés du centre SOS HANDICAP Yaoundé, financement de l’association des albinos ASMODISA, victimes des inondations de Limbe. Les medias ne furent pas du reste.
Il fiancera gracieusement plus de 83 journaux et la sensibilisation des pouvoirs publics au financement de la presse ; Appui à la création de l’Union des Journalistes Libres du Cameroun(UJLC)- Hilton Hôtel Yaoundé ; Appui à la création de la CAMEROOappui financier FM 94 vacance CRTV; N  ASSOCIATION OF  COMMONWEALTH JOURNALIST(CACOJ) ; 
Sur fonds personnel il financera le renforcement des capacités des organisations de la société civile sœur. l’entreprenariat féminin FOREF à Yaoundé, FERUDJAL SANGMELIMA,  EFOKHOYU. Mobilisation des financements pour les organismes de Microcrédit : les planteurs de MVANDA II, de MVOMEKA’A, les habitants d’ESEKA, de MAKAK, les pêcheurs de BOLONDO SOUELABA, de NKOLMEYANG, de BONGUEN
Aujourd’hui de nombreuses questions taraudent notre esprit. Où est passé le Dr. Njambe ? Pourquoi des forces tapis dans l’ombre qui anticipent l'alternance veulent-il le détruire? son pays qu’il a tant servi et l’aime tant laissera – t-il faire ? pourquoi se tait – il  ce passionné et partisan d’un avènement démocratique et pacifique au Cameroun? Quoiqu’il en en soit des millions d’hommes au Cameroun croit qu’il est l’espérance et ne le laisseront pas tombér. Conferenciers dans plusieurs zone de conflit en Afrique comme ici en cote d'ivoire avec les officiers Gendarmerie en formation il n'a jamais menagé de ces éffort pour la paix.
njambe mosie et les officiers africain à l'ecole de gendarmerie d'Abijan en cote d'ivoire
De toutes les façons

Immortel reste le rôle joué par le Dr Moïse Albert NJAMBE et même à travers l’ONG SOS Dialogue pour la paix et la stabilité en Afrique et au Cameroun, une nation qui l’a vu naître et qui le chéri.

© Marcien ESSIMI | Yenoo Belgique Afrique

mardi 14 mai 2013

Moise Albert Njambe:"En démocratie on ne se querelle pas n’importe comment "



"En démocratie on ne se querelle pas n’importe comment "

Moise Albert Njambe
Face à la déception vécue par les camerounais du fait de l’élimination précoce des Lions indomptables de la coupe du monde 2002, après une gestion  controversée, situation aggravée par l’immaturité dans la préparation du double scrutin initialement prévu le 23 juin le baroudeur de la société civile était face à la presse nationale et internationale le 22 juin dernier. Le thème de l’entretien était "maturité démocratique et condition du succès des élections de juin 2002 : la prise de position de la société civile". Après le report de ces élections par le chef de l’Etat pour le 30 prochain, la Tribune d’Adama est allée à la rencontre du président national de Sos Dialogue. Dans l’interview vérité, il nous a accordé le Dr Njambè apprécie le processus démocratique africain, la justice camerounaise, condamne la violence d’où qu’elle vienne. Lire 
La Tribune d’Adama : Dr Njambè, les camerounais choisiront dimanche prochain leurs conseillers municipaux et leurs députés. Pouvez-vous nous expliquer les enjeux de ce double scrutin pour lequel on se bat déjà à Balikumbat ?
Dr Njambè : la question électorale est cruciale et reste le fondement des enjeux démocratique car, elle est au cœur de la crise du pouvoir par une légitimation populaire. Elle permet au citoyen de confier leur destin à des représentants durant une durée déterminée c’est aussi l’occasion donnée au groupe les plus vulnérables, les plus insignifiants d’exprimer leur point de vue sur la tentions que ces dirigeants leur ont ou non porté.
C’est le lieu  de sanctionner des dirigeants sortants ou candidats entrants qui n’ont pas travaillé, ni construire les routes, qui les ont abandonné sans médicaments, sans nourriture. C’est le lieu de dire non à tous les candidats qui ont pour une raison ou pour une autre, ont trahi la confiance à eux accordée dans leur vie de tous les jours ou lors des dernières consultations.
LTA : Dr Njambè, si l’on vous demandait d’apprécier la maturité politique africaine, quel bilan dresseriez-vous ?
Dr Njambè : tenter de parler du bilan des années de démocratie en Afrique est une tâche fastidieuse à laquelle nous ne pouvons souscrire en quelques minutes.
Disons en général  que le bilan semble à tous les points de vue discutables. La maturité suppose une phase de naissance,  dirait-on de reconnaissance, que nous situons dans les années 90. Une phase de croissance qui à nos yeux reste en cours dans la plupart des pays, et une phase de maturité dans laquelle se trouvent le Sénégal, le Mali, l’Afrique du Sud, le Ghana, et bien d’autres. La position de maturité peut s’annoncer très tôt. Une telle position doit être défendue, entretenue, renforcée. C’est une quête permanente.
Il faut tout de même dire qu’alors que nous espérons voir la plupart des démocraties africaines toquer à la porte de la maturation, l’on assiste à des troubles de puberté ça et là, à un nanisme démocratique ou un retard de croissance par ci, par là à des  reculs démocratiques donnant lieu  à des systèmes  autocrato-démocratiques  conduisant fatalement à des guerres civiles  et à la violence,  politique.
De l’autre côté, l’impatience des opposants et  la démagogie de certains de leurs leaders, les conduit à recouvrir à la violence, quitte à mettre  leur nation à feu et à sang.
On assiste à une crise de légitimité découchant sur un cercle vicieux. Les lois devant définir les règles du jeu consensuel sont prises unilatéralement par les gouvernants à la légitimité contestée qui se servent des institutions querelles qu’ils dominent pour légaliser et donner autorité aux dites lois. Par ailleurs les oppositions africaines sont promptes à refuser le verdict même dans les conditions d’équité et ce avant même de concourir. Les parlementaires contestant les règles du jeu, la compétition  est viciée dès le départ. L’on assiste soit à la défection d’office des concourants, d’où de nombreux boycotts avant la compétition ou alors à des protestations bruyantes entrainant parfois des actions de violence.
Le problème fondamental de la démocratie est la combinaison de l’entente et de la contestation.
LTA : Dr Njambè, samedi dernier déjà, vous étiez face à la presse au Hilton hôtel de Yaoundé pour une conférence sur le thème : « Maturité démocratique et conditions de succès des élections de juin 2002 au Cameroun : la prise de position de la société civile ». Quelle réaction vous inspire la décision du Chef de l’Etat de reporter ce double scrutin ?
Dr Njambè : La décision du Chef de l’Etat de reporter ces élections traduit bien l’urgence et l’opportunité qu’il y avait. 24 heures à l’avance, à attirer  l’attention, de l’opinion publique nationale et internationale sur les appréhensions nées du désordre  général enregistré autour de l’organisation de ces  deux élections dimanche derniers. A la lecture des coupures des journaux, au regard des accusations émanant des différents acteurs de la vie politique et selon les informations parvenues à l’observatoire de Sos Dialogue, il y a lieu de relever que ce scrutin ne pouvait pas se tenir dans les conditions optimales telles que souhaitées dans une démocratie dans ce délai du 23 juin.
LTA : Quelle lecture Sos Dialogue et la Coordination africaine de la Société civile font-elle de cette décision du Chef de l’Etat de cet échec qualifié par certains confrères de honte ?
Dr Njambè : Il faut dire d’abord que cette décision de report est hautement salutaire pour notre démocratie et pour la paix dans notre pays. Je voudrais saluer ici le courage du Président de la République, sa détermination à vouloir  rattraper  l’irréparable, nous étions là en face d’un titanic électoral. C’est donc un acte de courage que le chef de l’Etat a posé, lui qui a reconnu que son administration est incompétente, qu’il y a péril en la demeure. En relevant  certains hauts responsables de son administration et en les sanctionnant dans le future, le chef de l’Etat s’est dédouané, bien que cela n’enlève rien au fait qu’il s’agit là d’un scandale. C’est cette leçon d’humilité et de sécurité politique que toute la classe politique de mon pays doit retenir.
Nous demandons aux populations de ne pas prêter l’oreille à tous ceux qui voudront tirer profit de cette situation en les incitant à la violence, à la révolte et à la bagarre.
LTA : Certains confrères estiment que le Chef d’Etat  a sa part de responsabilité dans cet échec : d’autres vont plus loin en exigeant sa démission. Avez-vous un commentaire à faire sur ce sujet ?
Dr Njambè : Notre république est solide, nos institutions républicaines sont fortes. Si le chef de l’Etat était incompétent avec son équipe, alors tous les présidents des partis politiques de l’opposition le sont aussi. Car  après cinq années, ils ont été incapables de déposer la moindre liste de leurs candidats à temps. Ce qui laisse croire qu’ils étaient en fait pire s’ils étaient en charge de la gestion des affaires publiques. D’autres ont des députés accusés de trafic de drogue, la gestion de leurs mairies ne fut pas exemplaire, les fonds des micro-projets parfois détournés… etc. oui, nous sommes tous incompétents, ressaisissons-nous.
LTA : Le chef  de l’Etat a donc repoussé d’une semaine le déroulement de ce double scrutin, croyez-vous ce délai suffisant aux nouvelles autorités pour être à jour dimanche prochain au regard de toutes les difficultés relevées ?
Dr Njambè : Nous aurions voulu qu’on laissa plus de temps à la nouvelle administration pour qu’on puisse atteindre l’excellence dans l’organisation de ces consultations. Mais nous espérons que l’évaluation de la situation permettra à nouveau d’être à jour. Si cela n’était pas possible, il serait souhaitable de tous les partis politiques engagés dans le jeu électoral pour déterminer une date consensuelle avec des moyens financiers additifs conséquents, pour que le Cameroun triomphe de cette épreuve dont nous sommes collectivement responsables.
Aujourd’hui, les petits partis engagés dans cette compétition et leurs délégations respectives n’ont même plus de quoi manger dans les villages. Mais si l’administration, après avoir évalué froidement la  situation, dispose des moyens humains, financiers et matériels pour être à jour au 30 juin, ce qui suppose que tout le matériel électoral ait atteint les quelques 18.000 bureaux de vote de la république et en bon état, alors la date du 30 juin doit être maintenue. Je crois les  nouvelles autorités capables de relever le défi.
LTA : Cette décision de report paraît-elle suffisante pour rassurer le peuple camerounais ?
Dr Njambè : Nous l’avons déjà dit, la décision de report satisfait tout le monde. Toutefois, le peuple attend, non seulement que des sanctions soient prises, mais que toute la lumière soit faite sur les dérapages orchestrés. Nous croyons qu’il est temps de remettre les gens au travail ; que le chef de l’Etat prenne le mécanisme de la sanction non pas seulement pout cette affaire mais aussi pour d’autres pendantes. Car il se dessine comme une tendance générale à la démobilisation de l’administration à la course à l’argent, et ce chaos sans l’organisation électorale cache aussi des marchés donnés à des copains sur le dos de l’intérêt général. Je crois qu’il faut, à travers la presse et d’autres canaux que nous avons que l’on puisse dira la vérité au chef de l’Etat qui est déterminé à apporter la prospérité et la démocratie qu’il est en train de construire chaque jour.
LTA : Président et si l’on évoquait la question  du vieillissement de nos élites politiques et de nos cadres. Le président de l’Onel, le ministre de l’Administration territoriale et le premier ministre ont été tous évacués laissant la république sans garde. Et l’actuel ministre d’Etat secrétaire général à la présidence était déjà en charge du dossier électoral.
Dr Njambè : Votre question, aussi pertinente qu’elle soit, m’amène à vous dire que nous avons pas assez de recul sur cet évènement. Nous avons ouvert à Sos Dialogue l’Observatoire des Observatoires et tout le monde qui a une idée autour de ce sujet est le bienvenu pour que nous puissions apporter à notre manière des informations permettant de contribuer davantage à la manifestation de la vérité. Mais la nomination des personnes d’un certain âge ne disposant pas d’une bonne santé à des hautes fonctions de la république, est susceptible de manière directe ou indirecte à créer ce genre de situation. Il ne faut pas confondre un cas de maladie à la vieillesse. Son Excellence monsieur le Premier ministre  est jeune, fort et a été victime d’une maladie. Vous-mêmes et moi, nous sommes jeunes et forts mais un homme en santé n’est-il pas malade qui s’ignore. Il y a des vieux robustes, bien portants et lucides. Ce faisant, je voudrais bien dire que les services de renseignements devraient avertir la haute autorité sur les cas d’un certains nombre de vieux serviteurs de l’Etat. Nous savons qu’il y a d’autres qui disposent d’un état de santé plus compétitif que celle des jeunes, qui font du vélo  chaque fois qu’ils peuvent,  qui sont toniques. Nous ne disons pas qu’il soit nécessaire d’engager un conflit entre les jeunes et les vieux. Mais nous disons qu’il faut bien aller vers le rajeunissement des élites quelles que soient les tares et la déception que les jeunes d’aujourd’hui offrent à cette république. Ils sont des milliers comme cela dans l’administration qui nous déçoivent. Malgré tout, nous disons qu’il y en pas une autre  solution que d’avancer vers le rajeunissement de la classe administrative de ce pays.
La tribune n°018 de Juin 2002

Albert Njambe prône des élections libres et transparentes



Moïse Albert Njambe prône des élections libres et transparentes

Dr Moïse Albert Njambè sait mobiliser la foule. Les journalistes encore plus, à cause de la pertinence des sujet que celui-ci choisit régulièrement. Et le thème abordé l’autre jour  par le codonateur de la société civile en Afrique à savoir : "Maturité démocratique et condition de succès des élections de juin 2012 au Cameroun : prise de position de la société civile", tenait fort à propos. A cause des élections couplées programmées au Cameroun cette année.
Pour le Dr Moïse Albert Njambè, la maturité politique en Afrique présente un bilan discutable, car la maturité implique la renaissance, la croissance. Or en Afrique, l’orateur du jour que nombre de journalistes étaient venus écouter pensent que la croissance reste en cours.
Et aussi la maturité, si l’on s’en tient exemple du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire…, où l’on assiste comme à des trouble de puberté alors que l’on s’entendait à la maturité. En réalité au Cameroun, les opposants tiennent à vite prendre le pouvoir,  pendant que tous  ceux qui y sont font tout pour s’éterniser à la tête du pays. C’est cela qui explique les troubles des années 1990 au pays de Paul Biya. Alors qu’il n’est guère urgent de vicier les règles du jeu. "L’opposition ; acculé au désespoir, est obligé de recourir à des méthodes peu orthodoxe pour se faire entendre. Ce qui entorse à la démocratie (…)" a affirmé le président de l’ONG international Sos –Dialogue, qui lutte contre la violence. Avant d’ajouter que l’Afrique n’est pas mal partie. Au contraire, elle fait des progrès en matière de démocratie. Des Etats-Unis, l’une des vieilles démocraties du monde ne viennent-ils pas de démontrer aux yeux du monde qu’aucune démocratie n’est  parfaite ?
Le cri du Dr Njambè
Le Cameroun se trouve engagé dans un processus démocratique irréversible.
A cet effet, par la bouche du Dr Moïse Albert Njambè, la société civile souhaite que soient pris en compte les points de vue de la presse nationale, qui lorsqu’elle sacralise les faits est en réalité que la voix des sans voix et permet à tous de prendre part au débat électoral. "A notre avis, l’alternance devrait bientôt avoir lieu (…) ", et le chef de l’Etat ne devrait avoir  nullement besoin de manœuvres électoralistes pour vaincre, a cru devoir ajouter l’orateur.
Et il a raison. D’où l’opportunité du thème choisi qui arrive au moment les affrontements entre le RDPC et le SDF à Balikumbat. Il fallait attirer l’attention de l’opinion sur le climat qui devrait prévaloir autour des élections et donc le maître mot se résume en la paix. L’homme à tiré à boulets rouge sur le manœuvre de l’administration en vue de mettre en mal la politique d’apaisement sociale prônée par le chef de l’Etat. Puis il en a appelé à la maturité des juges par rapport aux aspirations de Paul Biya, qui tient à faire du Cameroun un pays moderne d’où l’appel à plus de neutralité et d’indépendance que le Dr Moïse Albert Njambè a formulé à l’attention de l’administration,  en même temps qu’il condamnait des manœuvres de certains préfets et sous-préfets déjà décrier par les partis de l’opposition, visant à favoriser le RDPC qui n’en a malheureusement pas besoin pour gagner.
Pour lui, les préfets et sous-préfets ne doivent nullement récompensés pour ce genre d’acte.
Dire le droit
"Le juge camerounais serait-il capable de dire le droit et rien que le droit à l’issus de ces élections ?" a demandé le Dr Moïse Albert Njambè, qui ne tient qu’à présenter la paix sociale. Là est vraiment la question.  Surtout que l’image que l’on a des magistrats camerounais se dégrade du jour en jour. Ce qui explique  la création par le président de l’ONG Sos-Dialogue d’un observatoire des observatoires pour les élections du 30 juin prochain, où chacun pourrait venir exposer les motifs d’un éventuel mécontentement. C’est là une bonne leçon de patriotisme que les fauteurs de troubles gagneraient à copier. Il n’en faut pas plus, pour comprendre qu’il est encore des hommes qui aiment le Cameroun.
Comme si les deux hommes s’étaient entendus, le chef de l’Etat a décidé du report des élections. Une disposition qui est venue donnée raison au Dr Moïse Albert Njambè, qui la veille seulement, en appelait "à ses frères" de l’opposition et du pouvoir qui, après avoir présenté une image des Lion domptés, présente une image d’un processus démocratique non enviable du Cameroun appelé  à toujours gagner. Une décision qui arrive au moment où le Dr Moïse Albert Njambè décriait déjà quelques manœuvres  de l’administration, en vue d’aider un  Paul Biya. "Non, il n’a pas besoins de tout cela pour gagner", a t-il martelé. Avant d’ajouter : "il faut une association des juges, un syndicat des juges.
Au finish, le Dr Moïse Albert Njambè a convaincu. Nul doute que son cri de cœur est passé comme une lettre à la poste.et la postérité se souviendra que c’est lui qui pour la première fois, a créé l’observatoire des observatoires des élections au Cameroun.
L’anecdote n°154 du 25 juin 2002 / 7ème année 

lundi 13 mai 2013




Dr Njambe moise albert  Offre Un don de 3 millions de Fcfa aux sinistrés

Dr Moise Albert Njambe
3 millions de Fcfa et un important lot de tee-shirts et de casquettes ! Telles est la contribution du tandem SOS Dialogue – Apem,  au profit des sinistrés des inondations du 27 juin à Limbe, remise au Comité local de gestion de la catastrophe samedi dernier par Albert Moïse Njambè. A l’occasion, après avoir rappelé les objectifs poursuivis par SOS Dialogue et l’Apem, Dr Njambè a déclaré qu’il s’agissait d’un geste de réconfort  au profit des populations éprouvées, gestes qui se situe dans la continuité et l’appui à la célérité qui a caractérisé l’action des pouvoirs publics, mais aussi dans le cadre de la solidarité africaine qui commande de venir en aide au voisin chaque fois qu’il est en difficulté. Solidarité ! c’est  finalement le cliché le plus scintillant de cette descente, au regard des messages lancés par le président de SOS Dialogue. « Nous voulons dire aux populations de Limbe qu’elles ne sont pas seules dans cette douleur. Et c’est dans ces types de situiations que l’unité nationale et le patriotisme doivent se manifester… ». Signalons que cette decente à Limbe du président de SOS Dialogue et de l’Apem  intervenait un jour après la visite du ministre de l’A.T Koungou Edima, qui, malgré son âge, a eu le reflexe de réagir promptement.
Réagissant à cette contribution, le préfet du Fako, Robert Ngambi Dikoume, président du Comité local de gestion de la catastrophe d’une telle ampleur survient à Limbe.
Sur la gestion du volume des aides déjà reçues, Robert Ngambi Dikoume a dit que la transparence en sera le trame, selon les prescriptions du ministre de l’A.T., un engagement qui ajouté à la bonne organisation de ce comité, a agréablement surpris la délégation du Dr. Njambe. Ce dernier en a profité pour lancer lui aussi un appel à des décisions urgentes des pouvoirs publics et à une prompte mobilisation de la communauté nationale et internationale. Car, selon Dr Njambè, le drame de Limbe est un problème transversal qui dépasse la seule compétence du Comité local de gestion pour interpeller d’autres départements ministériels ». D’où l’urgence de refaire les routes abimées, d’apporter les secours alimentaires, de régler des problèmes liés à l’adduction d’eau. Quant aux populations sinistrées et particulièrement les rescapés de la catastrophe, elles ont exprimé tous leurs remerciements à cet homme « généreux » qu’elles ont connu à travers les médias et dont elles louent  les initiatives en faveur de la paix, de la réconciliation et de la solidarité.
Au dela de cette solidarit, Limbe Une ville menacée de disparition
Il y a plusieurs décennies que Limbé, n’a pas conne pareille catastrophe. Au-delà des pertes envies humaines, c’est toute une ville qui est menacée de destruction. Les dégâts causés par les inondations sont d’une amplitude presque supra. L’érosion de la ville subit au fil des jours une dégradation inquiétante. La ville coloniale, historique et touristique a perdu sa physionomie dans tous ses angles. De l’avenue des banques jusqu’aux recoins de la ville, en passant par les abords de la mer, c’est la catastrophe générale. Le réseau routier détruit à plus de 50%, l’immobilier à plus de 60%, les sites touristiques, du fait de la dégradation du relief, sont quasi inexistants. L’accès à certains bâtiments est un véritable calvaire. Le cas le plus patent est incontestablement celui des services de la Croix-Rouge complètement sinistrés par l’affaissement de la route entraînant une bonne partie de l’immeuble. Au tristement célèbre quartier Mabetha où les inondations ont emporté des vies humaines, le spectacle est encore plus désolant. A peine peut-on penser à la reprise d’une vie normale. Le cauchemar des survivants reste intact. Tant l’accès à l’énergie électrique, à l’eau potable, aux sanitaires demeure un véritable parcours du combattant. En face, plus de 400 « réfugiés » regroupés dans les dortoirs d’un établissement scolaire de la place crient au secours. Des cris d’angoisse et de détresse qui ne laissent personne indifférent. Autant dite qu’en marge de l’expression de la solidarité nationale, les pouvoirs  publics sont interpellés au plus haut niveau. Le ministre des travaux publics a du pain su la planche à Limbe. Des actions urgentes sont à prescrire au plus vite, question de sauver ce qui peut encore l’être à Limbe. A côté de ce cortège de malheurs, l’on ne saurait occulter les risques d’épidémies davantage menaçants. La consommation des eaux usées, la promiscuité dans les lieux de recasement, l’absence de sanitaires adéquats, le flux des couches vulnérables, enfants – femmes et vieillards, sont autant d’éléments qui donnent des sueurs froides au Comités d’urgence piloté par le préfet du Fako
envoyé spécial   Salomon Foé  et Nestor Djiatou
Politiks n°114 du mercredi 04 juillet 2001.