mardi 14 mai 2013

Albert Njambe prône des élections libres et transparentes



Moïse Albert Njambe prône des élections libres et transparentes

Dr Moïse Albert Njambè sait mobiliser la foule. Les journalistes encore plus, à cause de la pertinence des sujet que celui-ci choisit régulièrement. Et le thème abordé l’autre jour  par le codonateur de la société civile en Afrique à savoir : "Maturité démocratique et condition de succès des élections de juin 2012 au Cameroun : prise de position de la société civile", tenait fort à propos. A cause des élections couplées programmées au Cameroun cette année.
Pour le Dr Moïse Albert Njambè, la maturité politique en Afrique présente un bilan discutable, car la maturité implique la renaissance, la croissance. Or en Afrique, l’orateur du jour que nombre de journalistes étaient venus écouter pensent que la croissance reste en cours.
Et aussi la maturité, si l’on s’en tient exemple du Sénégal, du Mali, de la Côte d’Ivoire…, où l’on assiste comme à des trouble de puberté alors que l’on s’entendait à la maturité. En réalité au Cameroun, les opposants tiennent à vite prendre le pouvoir,  pendant que tous  ceux qui y sont font tout pour s’éterniser à la tête du pays. C’est cela qui explique les troubles des années 1990 au pays de Paul Biya. Alors qu’il n’est guère urgent de vicier les règles du jeu. "L’opposition ; acculé au désespoir, est obligé de recourir à des méthodes peu orthodoxe pour se faire entendre. Ce qui entorse à la démocratie (…)" a affirmé le président de l’ONG international Sos –Dialogue, qui lutte contre la violence. Avant d’ajouter que l’Afrique n’est pas mal partie. Au contraire, elle fait des progrès en matière de démocratie. Des Etats-Unis, l’une des vieilles démocraties du monde ne viennent-ils pas de démontrer aux yeux du monde qu’aucune démocratie n’est  parfaite ?
Le cri du Dr Njambè
Le Cameroun se trouve engagé dans un processus démocratique irréversible.
A cet effet, par la bouche du Dr Moïse Albert Njambè, la société civile souhaite que soient pris en compte les points de vue de la presse nationale, qui lorsqu’elle sacralise les faits est en réalité que la voix des sans voix et permet à tous de prendre part au débat électoral. "A notre avis, l’alternance devrait bientôt avoir lieu (…) ", et le chef de l’Etat ne devrait avoir  nullement besoin de manœuvres électoralistes pour vaincre, a cru devoir ajouter l’orateur.
Et il a raison. D’où l’opportunité du thème choisi qui arrive au moment les affrontements entre le RDPC et le SDF à Balikumbat. Il fallait attirer l’attention de l’opinion sur le climat qui devrait prévaloir autour des élections et donc le maître mot se résume en la paix. L’homme à tiré à boulets rouge sur le manœuvre de l’administration en vue de mettre en mal la politique d’apaisement sociale prônée par le chef de l’Etat. Puis il en a appelé à la maturité des juges par rapport aux aspirations de Paul Biya, qui tient à faire du Cameroun un pays moderne d’où l’appel à plus de neutralité et d’indépendance que le Dr Moïse Albert Njambè a formulé à l’attention de l’administration,  en même temps qu’il condamnait des manœuvres de certains préfets et sous-préfets déjà décrier par les partis de l’opposition, visant à favoriser le RDPC qui n’en a malheureusement pas besoin pour gagner.
Pour lui, les préfets et sous-préfets ne doivent nullement récompensés pour ce genre d’acte.
Dire le droit
"Le juge camerounais serait-il capable de dire le droit et rien que le droit à l’issus de ces élections ?" a demandé le Dr Moïse Albert Njambè, qui ne tient qu’à présenter la paix sociale. Là est vraiment la question.  Surtout que l’image que l’on a des magistrats camerounais se dégrade du jour en jour. Ce qui explique  la création par le président de l’ONG Sos-Dialogue d’un observatoire des observatoires pour les élections du 30 juin prochain, où chacun pourrait venir exposer les motifs d’un éventuel mécontentement. C’est là une bonne leçon de patriotisme que les fauteurs de troubles gagneraient à copier. Il n’en faut pas plus, pour comprendre qu’il est encore des hommes qui aiment le Cameroun.
Comme si les deux hommes s’étaient entendus, le chef de l’Etat a décidé du report des élections. Une disposition qui est venue donnée raison au Dr Moïse Albert Njambè, qui la veille seulement, en appelait "à ses frères" de l’opposition et du pouvoir qui, après avoir présenté une image des Lion domptés, présente une image d’un processus démocratique non enviable du Cameroun appelé  à toujours gagner. Une décision qui arrive au moment où le Dr Moïse Albert Njambè décriait déjà quelques manœuvres  de l’administration, en vue d’aider un  Paul Biya. "Non, il n’a pas besoins de tout cela pour gagner", a t-il martelé. Avant d’ajouter : "il faut une association des juges, un syndicat des juges.
Au finish, le Dr Moïse Albert Njambè a convaincu. Nul doute que son cri de cœur est passé comme une lettre à la poste.et la postérité se souviendra que c’est lui qui pour la première fois, a créé l’observatoire des observatoires des élections au Cameroun.
L’anecdote n°154 du 25 juin 2002 / 7ème année 

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