lundi 20 mai 2013

Njambe moise Albert: pour une armée africaine citoyenne


Njambe moise Albert: pour une armée africaine citoyenne

Dr Njambe Moise Albert remettant un don à la gendarmerie Ivoirienne
Sous la godasse des hommes politiques, les relations en Afrique entre les forces de l’ordre et les populations ne cessent de se détériorer au jour le jour. Une situation qui génère un état larvé par d’insécurité permanente. Comment y remédier ? « Sos Dialogue » a trouvé une alternative à …Abidjan. Reportage
Les futurs officiers de l’école Nationale de gendarmerie à vocation régionale (ENVR) d’Abidjan en République de cote d’Ivoire en sont encore à cogiter sur les propos leur tenu le 10 décembre dernier au cours d’une conférence de presse sous le thème : « Maintien de la paix et lutte contre la grande criminalité : quel défi pour une armee et une gendarmerie citoyenne dans un monde en pleine mutation » par le docteur Moise Njambé, président de l’ONG à vocation Internationale « Sos Dialogue » dans leurs installation de cocody.
Les raisons de leurs cogitations s’expliquent par le caractère nouveau du discours qui leur a été prononcé. En effet, au lieu des termes récurrents leurs glanés par leurs hauts responsables ou encore les chefs d’Etats du style : « vous devez maintenir l’ordre par tous les moyens ! » ou encore « soyez fermes et sans Etats d’âme ! »… le docteur Moise Njambé leur a suggéré d’être non des instruments d’un digirisme  désuet dans un monde en pleine mutation mais surtout « des agents de maintient de la paix », dépouillés d’un libertinage barbare et beaucoup plus proche des populations. Autrement dit, de ne pas être des agents qui se font respecter par la peur et la crainte des populations et ayant pour seul langage, la matraque et l’arme. D’autant que, le gendarme et la population appartiennent tous à la même société. Les citoyens donnants mandats aux gendarmes, eux –mêmes citoyens. Ce qui en appelle à une co-pénétration des uns des autres pour la résolution efficace des problèmes de la cité. De ce point de vue,  docteur Moise Njambe a préconisé le dépassement de la notion de  « gendarmerie de proximité » qui caractérise la grande « muette » en Afrique et dans le tiers monde en général. Selon le président de « Sos Dialogue », s’adressant aux futurs officiers d’une dizaine de pays africains enregistrés à l’ENVR quatrième promotion
Moise Alvert Njambe et la 4ième Promotion de L'ENVR àAbidjan
la notion de proximité renvoie et véhicule l’idée « deux mondes à part » qui se côtoient mais ne se touche pas ; peuvent s’aimer ou pas ; se faire la guerre ou non….or l'armée est une partie de la nation  A ce dernier, il faut substituer la notion de  « citoyenneté »  d’où la notion de «  gendarmerie citoyenne » qui sous tend le devoir du citoyen à aider les gendarmes dans leur tâches autant que ces derniers remplissent leurs devoirs de citoyens. D’où la justification du défi « d’une gendarmerie citoyenne dans un monde en mutation » comme la clé de maintien de la paix. Aussi le docteur Njambé à t-il demandé aux gendarmes « d’affiner leurs méthodes dans la mission leur assigné » afin qu’il ne soit plus perçus par les populations comme « des forces de l’ordre » selon l’expression consacrée qui a cours en ce moment mais comme « des forces de maintient de la paix ». Il leur a recommandé également d’avoir comme livre de chevet, « la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen » parce que c’est un droit acquis de l’humanité qui se situe au dessus de toutes les lois, de toutes les constitutions ».
Cette notion de citoyenneté va au dela de la gendarmerie pour concerner la totalité nos armées africaines dans leur ensemble. Effet  selon l’orateur du jour l’armée et la nation forment un tout. Et une armée citoyenne en peut en aucun cas se retourner contre son peuple par ce que tel dirigeant politique ou tel autocrate qui  gouverne le pays en fait la demande. Philosophiquement, politiquement et même dans la pratique cela est indéfendable a dit Dr. Njambe. L’homme sur qui vous titré c’est votre frère. Il n’est pas armée, il revendique du pain, la transparence dans la gestion des affaire  publique, la démocratie véritable exempt de ruse et d’apparence, le respect des droit de l’homme, le devoir de rendre compte, la bonne gouvernance , l’etat de droit. Le massacrer s’il n’est pas violent est un crime contre son peuple. Lui arroser de l’eau alors qu’il marche paisiblement pour exprimé son opinion et sans rien casser est indigne.  Armée et nation doivent avoir les mêmes idéaux de paix de sécurité  de développement et de démocratie. Cela signifie que les citoyens doivent épauler l’armée dans ses missions de défense et de sécurité qui sont une affaire de tous et de chacun.
Moise Albert Njambe remettant les atributs de la paix à un  policier
C’est pourquoi dans mon pays au Cameroun, autant j’ai aidé  les politiques à s’entendre avec plus ou moins de succès, autant face à la grande criminalité, aux violation des droits de l’homme et à la corruption j’ai mobilisé plus de 10 000 personnes pour marcher à Yaoundé et prés de 20 000personnes dans le reste du pays.  Qu’il faut une armée africaine unique pour une citoyenneté africaine unique pour éviter des conflits entre armée africaines qui font autant de morts qui Afrique c’est cela qui permettra à l’armée africaine se réconcilier avec son peuple. C’est le  sens du double Album de la paix auquel 77 musiciens ont donné leur voix.
Au terme de cette conférence fort applaudie, le Gandhi Camerounais, le  président de « Sos Dialogue » a remis aux futurs officiers africains, un lot d’équipements sportifs comprenant les jets de maillots, des ballons football, de handball de valeur de 2 million de Fcfa pour leur conditionnement physique.
La nation N°67 du 28 décembre 2001 Abidjan Cote D’ivoire

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