mercredi 15 mai 2013

Albert Moïse Njambé lutte contre la misère et le grand handicap



 Albert Moïse Njambé lutte contre la misère et le grand handicap



Ce n'est pas pour demain, le jour où l'on va cesser de parler de Albert Moïse Njambé, le désormais très célèbre président de l'Association S.O.S Dialogue, tellement il défraie ces derniers temps, la chronique de l'actualité nationale. Positivement, bien entendu. De son action citoyenne pour la dénonciation de l'insécurité, à la récente descente sur Bamenda dont le but était de venir moralement et financièrement en aide aux handicapés et autre déshérités en passant par les condoléances de S.O.S Dialogue à la communauté française, son action remarquable qui a conduit à apaiser les populations de Douala au plus fort de l'affaire dite des neuf disparus de Bépanda sans oublier l'octroi des bourses  à une centaine de jeunes Camerounais, élèves et étudiants ou encore bien d'autres actions que l'on ne peut énumérer toutes ici, l'on note une triple et noble constante : A. Moïse Njambé veut réapprendre aux Camerounais ou bien à ce qu’on l'on appelle la « société civile », le devoir de solidarité, la joie qu'il y a à partager le bonheur avec ceux qui désespèrent, la volonté d'aider.
Pour ne plus revenir à ses actions précédentes dont nous avons, en leur temps, fait large écho dans nos colonnes, il est à noter que le don d'une somme de six millions et demi de francs CFA aux handicapés de la province du Nord- Ouest dans les localités de Bello, Mambu et Bamenda est allé droit aux cœurs de ces marginalisés et des observateurs comme c'était le cas le mois dernier quand il a offert trois millions aux victimes des inondations de Limbé.
Cette fois-ci, trois millions ont été remis par SOS Dialogue à la section provinciale pour le Nord-Ouest de la Fédération Nationale des  Handicapés du Cameroun, deux millions au Centre de Réhabilitation de Mambu à Bafut et 1,5 millions du Centre des Jeunes Aveugles et Sourds Muets de Bello, a de réduire le large gouffre qui s'est méchamment interposé entre ceux qui respirent le bonheur et ceux qui y aspirent comme ce nourrisson de quatre mois au nom évocateur de Espéranza issu d'une mère déficiente mentale pour l'entretien duquel Albert Moïse Njambé a débloqué la somme 100 000FCFA.
Njambe un homme du peuple
Maintenant que M. Njambé se pose en libérateur des pauvres, il reste que ceux qui bénéficient de ses bienfaits en fassent un usage rationnel, notamment ces organismes qui les perçoivent au nom des déshérités. Car, pour une fois, il faudrait que les Camerounais oublient cette manie qui consiste à « se sucer d'abord le doigt » quand ils reçoivent un don ayant pour but de servir la collectivité. Reste aussi que nos compatriotes aisés emboîtent le pas au leader de  S.O.S Dialogue. Il n'est jamais trop tard. Surtout s'il faut imiter quelqu’un qui lutte pour le salut de l'humanité.
Au cours des grandes rencontres de la Tribune de l'Est qui se sont tenue le 3 Août dernier, le président de S.O.S. Dialogue invité à la rencontre a dû compatir aux multiples difficultés qui entravent le développement de la province de l'Est. Il a présenté cette province comme la plus vaste du Cameroun par ses 100 000 km et plus. Selon lui cette province sur le plan géomorphologique fait partie du complexe de base de l'Afrique Centrale. Il a ainsi plaidé pour que cette province marginalisée au plan du développement retienne désormais l'attention des décideurs.
Hector NANA
Soleil d’Afrique n°104 du 8 Août 2001 




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