Albert Moïse Njambé lutte contre la misère et le grand handicap
Ce n'est pas pour demain, le jour où l'on va cesser de parler de Albert Moïse
Njambé, le désormais très célèbre président de l'Association S.O.S Dialogue, tellement il défraie ces
derniers temps, la chronique de l'actualité
nationale. Positivement, bien entendu. De son action citoyenne pour la dénonciation de l'insécurité, à la
récente descente sur Bamenda dont le but était de venir moralement et
financièrement en aide aux
handicapés
et autre déshérités en passant par les condoléances de S.O.S Dialogue à la communauté française, son action remarquable
qui a conduit à apaiser les populations de Douala au plus fort de l'affaire
dite des neuf disparus de Bépanda
sans oublier l'octroi des bourses à une centaine de jeunes Camerounais, élèves et étudiants
ou encore bien d'autres actions que l'on ne peut énumérer toutes ici, l'on note une triple et noble constante : A. Moïse Njambé veut réapprendre aux Camerounais ou bien
à ce qu’on l'on appelle la « société civile », le devoir
de solidarité, la joie qu'il y a à partager le bonheur avec ceux
qui désespèrent, la volonté d'aider.
Pour ne plus revenir à ses actions
précédentes
dont nous avons, en leur
temps, fait large écho dans nos colonnes, il est à
noter que le don d'une somme de six millions et demi de
francs CFA aux handicapés de la province du Nord-
Ouest dans les
localités de Bello, Mambu et Bamenda est allé droit aux
cœurs de ces marginalisés et des observateurs comme c'était le cas le mois dernier quand
il a offert trois millions aux
victimes des inondations de
Limbé.
Cette fois-ci,
trois millions ont été remis par SOS Dialogue à la section
provinciale pour le Nord-Ouest de la Fédération Nationale
des Handicapés du Cameroun, deux
millions au Centre de Réhabilitation de Mambu
à Bafut et 1,5 millions du Centre des Jeunes Aveugles
et Sourds Muets de Bello, a de réduire le large gouffre qui s'est méchamment
interposé entre ceux qui respirent le bonheur et ceux qui y aspirent comme ce nourrisson de
quatre mois au nom évocateur de Espéranza issu d'une mère déficiente mentale
pour l'entretien duquel Albert Moïse Njambé
a débloqué la somme 100 000FCFA.
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Njambe un homme du peuple |
Maintenant que M. Njambé se pose en libérateur des pauvres,
il reste que ceux qui bénéficient de
ses bienfaits en fassent un usage rationnel, notamment ces organismes qui les perçoivent au nom des déshérités. Car, pour une fois, il faudrait que les Camerounais oublient cette manie qui consiste à « se sucer d'abord le
doigt » quand ils reçoivent un don ayant pour but de servir la collectivité. Reste aussi que nos compatriotes aisés
emboîtent
le pas au leader de S.O.S
Dialogue. Il n'est jamais trop tard. Surtout s'il faut
imiter quelqu’un qui lutte pour le salut de l'humanité.
Au cours des
grandes rencontres de la Tribune de l'Est qui se sont tenue le 3 Août dernier, le
président de S.O.S. Dialogue invité à la rencontre a dû compatir aux
multiples difficultés qui entravent le développement de la province de l'Est. Il a
présenté cette province comme la plus vaste du
Cameroun par ses 100 000 km et plus.
Selon lui cette province sur le plan
géomorphologique fait partie
du complexe de base de l'Afrique Centrale. Il
a ainsi plaidé pour que cette
province marginalisée au plan du développement
retienne désormais l'attention des décideurs.
Soleil d’Afrique n°104 du 8 Août 2001
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