lundi 13 mai 2013




Dr Njambe moise albert  Offre Un don de 3 millions de Fcfa aux sinistrés

Dr Moise Albert Njambe
3 millions de Fcfa et un important lot de tee-shirts et de casquettes ! Telles est la contribution du tandem SOS Dialogue – Apem,  au profit des sinistrés des inondations du 27 juin à Limbe, remise au Comité local de gestion de la catastrophe samedi dernier par Albert Moïse Njambè. A l’occasion, après avoir rappelé les objectifs poursuivis par SOS Dialogue et l’Apem, Dr Njambè a déclaré qu’il s’agissait d’un geste de réconfort  au profit des populations éprouvées, gestes qui se situe dans la continuité et l’appui à la célérité qui a caractérisé l’action des pouvoirs publics, mais aussi dans le cadre de la solidarité africaine qui commande de venir en aide au voisin chaque fois qu’il est en difficulté. Solidarité ! c’est  finalement le cliché le plus scintillant de cette descente, au regard des messages lancés par le président de SOS Dialogue. « Nous voulons dire aux populations de Limbe qu’elles ne sont pas seules dans cette douleur. Et c’est dans ces types de situiations que l’unité nationale et le patriotisme doivent se manifester… ». Signalons que cette decente à Limbe du président de SOS Dialogue et de l’Apem  intervenait un jour après la visite du ministre de l’A.T Koungou Edima, qui, malgré son âge, a eu le reflexe de réagir promptement.
Réagissant à cette contribution, le préfet du Fako, Robert Ngambi Dikoume, président du Comité local de gestion de la catastrophe d’une telle ampleur survient à Limbe.
Sur la gestion du volume des aides déjà reçues, Robert Ngambi Dikoume a dit que la transparence en sera le trame, selon les prescriptions du ministre de l’A.T., un engagement qui ajouté à la bonne organisation de ce comité, a agréablement surpris la délégation du Dr. Njambe. Ce dernier en a profité pour lancer lui aussi un appel à des décisions urgentes des pouvoirs publics et à une prompte mobilisation de la communauté nationale et internationale. Car, selon Dr Njambè, le drame de Limbe est un problème transversal qui dépasse la seule compétence du Comité local de gestion pour interpeller d’autres départements ministériels ». D’où l’urgence de refaire les routes abimées, d’apporter les secours alimentaires, de régler des problèmes liés à l’adduction d’eau. Quant aux populations sinistrées et particulièrement les rescapés de la catastrophe, elles ont exprimé tous leurs remerciements à cet homme « généreux » qu’elles ont connu à travers les médias et dont elles louent  les initiatives en faveur de la paix, de la réconciliation et de la solidarité.
Au dela de cette solidarit, Limbe Une ville menacée de disparition
Il y a plusieurs décennies que Limbé, n’a pas conne pareille catastrophe. Au-delà des pertes envies humaines, c’est toute une ville qui est menacée de destruction. Les dégâts causés par les inondations sont d’une amplitude presque supra. L’érosion de la ville subit au fil des jours une dégradation inquiétante. La ville coloniale, historique et touristique a perdu sa physionomie dans tous ses angles. De l’avenue des banques jusqu’aux recoins de la ville, en passant par les abords de la mer, c’est la catastrophe générale. Le réseau routier détruit à plus de 50%, l’immobilier à plus de 60%, les sites touristiques, du fait de la dégradation du relief, sont quasi inexistants. L’accès à certains bâtiments est un véritable calvaire. Le cas le plus patent est incontestablement celui des services de la Croix-Rouge complètement sinistrés par l’affaissement de la route entraînant une bonne partie de l’immeuble. Au tristement célèbre quartier Mabetha où les inondations ont emporté des vies humaines, le spectacle est encore plus désolant. A peine peut-on penser à la reprise d’une vie normale. Le cauchemar des survivants reste intact. Tant l’accès à l’énergie électrique, à l’eau potable, aux sanitaires demeure un véritable parcours du combattant. En face, plus de 400 « réfugiés » regroupés dans les dortoirs d’un établissement scolaire de la place crient au secours. Des cris d’angoisse et de détresse qui ne laissent personne indifférent. Autant dite qu’en marge de l’expression de la solidarité nationale, les pouvoirs  publics sont interpellés au plus haut niveau. Le ministre des travaux publics a du pain su la planche à Limbe. Des actions urgentes sont à prescrire au plus vite, question de sauver ce qui peut encore l’être à Limbe. A côté de ce cortège de malheurs, l’on ne saurait occulter les risques d’épidémies davantage menaçants. La consommation des eaux usées, la promiscuité dans les lieux de recasement, l’absence de sanitaires adéquats, le flux des couches vulnérables, enfants – femmes et vieillards, sont autant d’éléments qui donnent des sueurs froides au Comités d’urgence piloté par le préfet du Fako
envoyé spécial   Salomon Foé  et Nestor Djiatou
Politiks n°114 du mercredi 04 juillet 2001.


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