Dr Njambe moise albert
Offre Un don de 3 millions de Fcfa aux
sinistrés
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Dr Moise Albert Njambe |
3
millions de Fcfa et un important lot de tee-shirts et de casquettes !
Telles est la contribution du tandem SOS Dialogue – Apem, au profit des sinistrés des inondations du 27
juin à Limbe, remise au Comité local de gestion de la catastrophe samedi
dernier par Albert Moïse Njambè. A l’occasion, après avoir rappelé les
objectifs poursuivis par SOS Dialogue et l’Apem, Dr Njambè a déclaré qu’il
s’agissait d’un geste de réconfort au
profit des populations éprouvées, gestes qui se situe dans la continuité et
l’appui à la célérité qui a caractérisé l’action des pouvoirs publics, mais
aussi dans le cadre de la solidarité africaine qui commande de venir en aide au
voisin chaque fois qu’il est en difficulté. Solidarité ! c’est finalement le cliché le plus scintillant de
cette descente, au regard des messages lancés par le président de SOS Dialogue.
« Nous voulons dire aux populations de Limbe qu’elles ne sont pas seules
dans cette douleur. Et c’est dans ces types de situiations que l’unité
nationale et le patriotisme doivent se manifester… ». Signalons que cette
decente à Limbe du président de SOS Dialogue et de l’Apem intervenait un jour après la visite du
ministre de l’A.T Koungou Edima, qui, malgré son âge, a eu le reflexe de réagir
promptement.
Réagissant
à cette contribution, le préfet du Fako, Robert Ngambi Dikoume, président du
Comité local de gestion de la catastrophe d’une telle ampleur survient à Limbe.
Sur
la gestion du volume des aides déjà reçues, Robert Ngambi Dikoume a dit que la
transparence en sera le trame, selon les prescriptions du ministre de l’A.T.,
un engagement qui ajouté à la bonne organisation de ce comité, a agréablement
surpris la délégation du Dr. Njambe. Ce dernier en a profité pour lancer lui
aussi un appel à des décisions urgentes des pouvoirs publics et à une prompte
mobilisation de la communauté nationale et internationale. Car, selon Dr
Njambè, le drame de Limbe est un problème transversal qui dépasse la seule
compétence du Comité local de gestion pour interpeller d’autres départements
ministériels ». D’où l’urgence de refaire les routes abimées, d’apporter
les secours alimentaires, de régler des problèmes liés à l’adduction d’eau.
Quant aux populations sinistrées et particulièrement les rescapés de la
catastrophe, elles ont exprimé tous leurs remerciements à cet homme
« généreux » qu’elles ont connu à travers les médias et dont elles
louent les initiatives en faveur de la
paix, de la réconciliation et de la solidarité.
Au dela de cette
solidarit, Limbe Une ville menacée de disparition
Il
y a plusieurs décennies que Limbé, n’a pas conne pareille catastrophe. Au-delà
des pertes envies humaines, c’est toute une ville qui est menacée de
destruction. Les dégâts causés par les inondations sont d’une amplitude presque
supra. L’érosion de la ville subit au fil des jours une dégradation
inquiétante. La ville coloniale, historique et touristique a perdu sa
physionomie dans tous ses angles. De l’avenue des banques jusqu’aux recoins de la
ville, en passant par les abords de la mer, c’est la catastrophe générale. Le
réseau routier détruit à plus de 50%, l’immobilier à plus de 60%, les sites
touristiques, du fait de la dégradation du relief, sont quasi inexistants.
L’accès à certains bâtiments est un véritable calvaire. Le cas le plus patent
est incontestablement celui des services de la Croix-Rouge complètement
sinistrés par l’affaissement de la route entraînant une bonne partie de
l’immeuble. Au tristement célèbre quartier Mabetha où les inondations ont
emporté des vies humaines, le spectacle est encore plus désolant. A peine
peut-on penser à la reprise d’une vie normale. Le cauchemar des survivants
reste intact. Tant l’accès à l’énergie électrique, à l’eau potable, aux
sanitaires demeure un véritable parcours du combattant. En face, plus de 400
« réfugiés » regroupés dans les dortoirs d’un établissement scolaire
de la place crient au secours. Des cris d’angoisse et de détresse qui ne
laissent personne indifférent. Autant dite qu’en marge de l’expression de la
solidarité nationale, les pouvoirs
publics sont interpellés au plus haut niveau. Le ministre des travaux
publics a du pain su la planche à Limbe. Des actions urgentes sont à prescrire
au plus vite, question de sauver ce qui peut encore l’être à Limbe. A côté de
ce cortège de malheurs, l’on ne saurait occulter les risques d’épidémies
davantage menaçants. La consommation des eaux usées, la promiscuité dans les
lieux de recasement, l’absence de sanitaires adéquats, le flux des couches vulnérables,
enfants – femmes et vieillards, sont autant d’éléments qui donnent des sueurs
froides au Comités d’urgence piloté par le préfet du Fako
envoyé
spécial Salomon Foé et Nestor Djiatou
Politiks
n°114 du mercredi 04 juillet 2001.
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