MOISE ALBERT NJAMBE : L’HUMANITAIRE SUR TOUS LES FRONTS
Un message pourtant constant. Une idéologie permanence
et orientée vers les idéaux nobles et humanisant. Des actions concrètes pour
asseoir sa démarche. Le Dr. Moise Albert Njambè. Comme un pionnier avance la
même ligne. Celle qu’il s’est tracée
depuis qu’il a décidé de s’occuper à sa
manière du Cameroun et des camerounais. Sans faillir. Moins de médisance. Moins
de désordre. Moins de pauvreté. Moins d’incivisme. Mais encore plus de paix.
Plus de compromis. Plus de tolérance. Et bien sur. Plus de bien d’être et ça.
Sur le terrain.
Ceux qui ne découvrent Moise Albert Njambé que depuis la récente semaine pour la
paix et le dialogue semaine durant
laquelle SOS DIALOGUE l’ONG qu’il
préside a crevé l’écran en organisant une série de manifestations de Yaoundé à
douala en passant par limbe. Les unes aussi spectaculaires que les autres. Ont
soit la mémoire courte où alors n’ont pas une oreille attentive sur l’évolution
socio-politico- économique de ce pays. Celui-là même qui abor
le titre de médiateur indépendant
depuis déjà une demie- douzaine d’années est pourtant bien connu dans les
arcanes du pouvoir. Expert des questions de
développement. Il atterrit sur la scène économique nationale en 1996. Le
système bancaire classique est en
déroute. L’économie en déconfiture. Il faut créer de nouvelles formes de financements des PME et PMI.
Redynamiser les GIC paysans pour lancer
le développement à partir des campagnes. Njambè
va mettre sur pied
l’association les professionnels
de l’Epargne et de micro-credit. L’APEM va révolutionner le système d’attribution crédits. Makak à Bokito
en passant par Meyo-Massala l’APEM va se déployer et y laissera près
d’un demi-milliard. Il s’agit pour cet organisme de financement de lancer
véritablement la croisade contre la pauvreté et ci BIEN Avant que se
septennat du renouveau ne soit baptisé comme étant celui de la lutte
contre la pauvreté alors que l’APEM occupait l’espace économique. Son président
lui, dans l’ombre se tuait à la tache pour harmoniser l’univers politique national. Qui comme on le sait, à l’époque,
était plutôt tumultueux avec une rupture
systématique du dialogue entre les différents acteurs. 1997 est année de forte effervescence
politique. Deux élections se tiennent, les législatives remportées haut
les mains par le RDPC du président Biya.
Et la présidentielle dont une certaine opposition redoute si bien qu’elle prône
le boycotte ou tout simplement le
sabotage …… njambè acteur du développement est conscient que sans la paix et la
stabilité, toute son entreprise –titanesque- ira à veau- l’eau … Prenant son courage
à deux mains. Il va attraper le
taureau de la discorde par les cornes,
Bertoua par meyo- messala, en passant par Bamenda, Foumban . (…) njambè
va entamer sa médiation. On l’a vu avec Fru ndi, feu Eboa Samuel, Bello Bouba,
Frédérick A. Kodock
… objectif ramener tous ces leaders
à la table des négociations. Rien ne s’obtient par la démission devant
ses responsabilités, et l’opposition camerounaise a une grande part de responsabilité face au
camerounais. Déclarera Njambè (L’effet
n° 18 juin 1997). Le médiateur indépendant vient de naitre. Craint par les uns,
adulé par les autres. L’avis de se représentant de la société civile devient
indispensable chaque fois qu’il faut aborder les problèmes cruciaux du
Cameroun. Lutte contre la corruption, la bonne gouvernance, les questions d’étique et de morale publique. Monsieur Njambè est toujours aux
avants postes, mais au fond derrière cet esprit de médiation se cache une réelle volonté d’intégration nationale où
le Cameroun doit être un indivisible et où chacun est apporter
du sien pour le bâtir. Malgré les disparités culturelles, politiques ou
religieuses… Njambè le patriote croit en
son pays et compte effectivement sur sa pluralité d’opinion. Et même de
culture, toutes choses qu’il considère comme autant de richesses qui font la
particularité du Cameroun.
BIBY NGOTA
CAMEROUN EXPRESS n° 001 – juillet 2001
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