vendredi 10 mai 2013

MOISE ALBERT NJAMBE : L’HUMANITAIRE SUR TOUS LES FRONTS



MOISE ALBERT NJAMBE : L’HUMANITAIRE SUR TOUS LES FRONTS
Un message pourtant constant. Une idéologie permanence et orientée vers les idéaux nobles et humanisant. Des actions concrètes pour asseoir sa démarche. Le Dr. Moise Albert Njambè. Comme un pionnier avance la même  ligne. Celle qu’il s’est tracée depuis qu’il a décidé  de s’occuper à sa manière du Cameroun et des camerounais. Sans faillir. Moins de médisance. Moins de désordre. Moins de pauvreté. Moins d’incivisme. Mais encore plus de paix. Plus de compromis. Plus de tolérance. Et bien sur. Plus de bien d’être et ça. Sur le terrain.

Ceux qui ne découvrent Moise Albert Njambé  que depuis la récente semaine pour la paix  et le dialogue semaine durant laquelle  SOS DIALOGUE l’ONG qu’il préside a crevé l’écran en organisant une série de manifestations de Yaoundé à douala en passant par limbe. Les unes aussi spectaculaires que les autres. Ont soit la mémoire courte où alors n’ont pas une oreille attentive sur l’évolution socio-politico- économique de ce pays. Celui-là même  qui abor  le titre  de médiateur indépendant depuis déjà une demie- douzaine d’années est pourtant bien connu dans les arcanes du pouvoir. Expert des questions de  développement. Il atterrit sur la scène économique nationale en 1996. Le système bancaire  classique est en déroute. L’économie en déconfiture. Il faut créer de nouvelles  formes de financements des PME et PMI. Redynamiser les GIC  paysans pour lancer le développement à partir des campagnes. Njambè  va mettre sur pied  l’association  les professionnels de l’Epargne et de micro-credit. L’APEM va révolutionner  le système d’attribution  crédits. Makak  à Bokito  en passant par Meyo-Massala l’APEM va se déployer et y laissera près d’un demi-milliard. Il s’agit pour cet organisme de financement de lancer véritablement la croisade contre la pauvreté et ci BIEN Avant  que se  septennat du renouveau ne soit baptisé comme étant celui de la lutte contre la pauvreté alors que l’APEM occupait l’espace économique. Son président lui, dans l’ombre se tuait à la tache pour harmoniser  l’univers politique  national. Qui comme on le sait, à l’époque, était plutôt tumultueux avec une rupture  systématique du dialogue entre les différents acteurs.  1997 est année de forte  effervescence  politique. Deux élections se tiennent, les législatives remportées haut les mains  par le RDPC du président Biya. Et la présidentielle dont une certaine opposition redoute si bien qu’elle prône le boycotte  ou tout simplement le sabotage …… njambè acteur du développement est conscient que sans la paix et la stabilité, toute son entreprise –titanesque- ira à veau- l’eau … Prenant  son courage  à deux mains.  Il va attraper le taureau de la discorde par les cornes,  Bertoua par meyo- messala, en passant par Bamenda, Foumban . (…) njambè va entamer sa médiation. On l’a vu avec Fru ndi, feu Eboa Samuel, Bello Bouba, Frédérick  A.  Kodock  … objectif ramener tous ces leaders  à la table des négociations. Rien ne s’obtient par la démission devant ses responsabilités, et l’opposition camerounaise  a une grande part de responsabilité face au camerounais. Déclarera Njambè  (L’effet n° 18 juin 1997). Le médiateur indépendant vient de naitre. Craint par les uns, adulé par les autres. L’avis de se représentant de la société civile devient indispensable chaque fois qu’il faut aborder les problèmes cruciaux du Cameroun. Lutte contre la corruption, la bonne gouvernance, les  questions d’étique et de morale  publique. Monsieur Njambè est toujours aux avants postes, mais au fond derrière cet esprit de médiation se cache  une réelle volonté d’intégration nationale où le Cameroun  doit être un  indivisible et où chacun est  apporter  du sien pour le bâtir. Malgré les disparités culturelles, politiques ou religieuses… Njambè le patriote croit  en son pays et compte effectivement sur sa pluralité d’opinion. Et même de culture, toutes choses qu’il considère comme autant de richesses qui font la particularité du Cameroun.


BIBY  NGOTA
CAMEROUN EXPRESS  n° 001 – juillet 2001

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